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Idées suicidaires : ce que vous pouvez faire

En fonction de votre état, d’autres mesures peuvent s’avérer pertinentes.

En cas de crise, les idées suicidaires n’ont pas toujours la même intensité et ne représentent pas toujours la même menace. Le schéma suivant illustre ce constat: les personnes touchées sont assaillies par l’idée du suicide, plus ou moins prononcée. Elles peuvent combattre ces pensées ou les chasser. Elles ont donc la capacité de s’y opposer. En fonction de la situation personnelle et de la capacité de résistance, les pensées suicidaires seront occasionnelles ou au contraire fréquentes et envahissantes. L’intensité de ces deux forces antagonistes varie en fonction des circonstances de la vie, elles peuvent même évoluer plusieurs fois au cours d’une même journée. La plupart des personnes exposées peuvent se situer sur le schéma suivant.

Idées suicidaires obsessionnellesCapacité de résistance aux idées suicidaires

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... et lisez en bas ce que vous pouvez faire dans cette situation.

Vous avez encore une grande capacité de résistance:

vous avez des idées suicidaires, mais vous parvenez à les chasser.

1)Prenez ces idées suicidaires au sérieux: les pensées suicidaires apparaissent généralement lorsque la tension et la souffrance sont trop importantes pour être supportées sans aucun soutien. Il est essentiel que vous demandiez de l’aide et que vous parliez de votre situation, sinon les idées noires risquent de devenir de plus en plus obsessionnelles, et vous aurez de plus en plus de mal à les contenir. Cherchez du soutien auprès d’une personne de confiance de votre entourage ou auprès d’un spécialiste (voir également: adresses) avant que votre capacité de résistance ne soit épuisée.
La dépression est souvent à l’origine des idées suicidaires. Il s’agit d’une maladie, qui peut être soignée. Essayez de déterminer avec le spécialiste (psychothérapeute ou généraliste) si vos idées noires sont provoquées par la dépression ou par une autre maladie. (Voir également: adresses.)

2)Recherchez le dialogue: il est recommandé dans votre situation de vous ouvrir à une personne de votre entourage sur votre situation. Si vous sentez que votre interlocuteur vous comprend, vous devriez alors lui parler de vos pensées suicidaires. Vous trouverez ici des conseils pour mener une discussion. Peut-être trouverez-vous plus facile, dans un premier temps, de vous confier de manière anonyme, par téléphone, à une personne qui vous prodiguera des conseils et un soutien. L’équipe de La Main Tendue (tél. 143) a été préparée à ce type d’entretien. Vous pouvez également aborder avec ce professionnel la question de la personne de confiance et des étapes que vous comptez suivre. Si à l’heure actuelle, vous ne pouvez pas vous adresser à une personne de votre entourage, vous trouverez ici d’autres adresses pour une aide.

3)Mettez en place un réseau d’aide: si, dans votre entourage, vous avez la possibilité de parler à plusieurs personnes de votre crise, il est recommandé de les mettre en contact, c’est-à-dire de veiller à ce que ces personnes se connaissent et puissent échanger avec vous ou entre elles. Ce type de réseau d’aide peut être composé de personnes de l’entourage et de spécialistes (médecins, psychothérapeutes...). La mise en place d’un réseau vous permettra de vous adresser à quelqu’un à tout moment si vous allez mal. Le fait de pouvoir échanger avec d’autres peut également rassurer les personnes de confiance que vous avez désignées.

4) Elaborez un plan d’urgence: un plan d’urgence permet de se préparer à une crise grave, lorsque la douleur et la souffrance sont telles que la personne touchée n’a plus la faculté de penser avec lucidité. Vous ne l’utiliserez peut-être jamais, mais il peut procurer un sentiment de sécurité, ce qui peut apporter une aide et soulager le stress. A lire: comment élaborer un plan d’urgence.

5) Garantissez votre sécurité à votre domicile: éloignez tous les objets et accessoires susceptibles de vous blesser voire plus (médicaments, armes, etc.). Si l’idée de prendre une surdose de médicaments vous effleure, confiez immédiatement vos comprimés à quelqu’un, qui pourra vous apporter si nécessaire les doses prescrites. Si vous en avez la possibilité, garantissez, avec l’aide d’une personne de confiance, votre propre sécurité lorsque vous êtes chez vous.

6) Gardez espoir: les personnes qui ont traversé la même souffrance que vous ont survécu à ce moment difficile et en sont heureuses. Lisez les témoignages de personnes qui ont survécu à une tentative de suicide.

Lorsque pulsions et résistance s’équilibrent:

1) Prenez les idées suicidaires au sérieux: vous vous trouvez dans une phase critique, mais vous avez encore la possibilité de combattre vos idées suicidaires. Vous courez toutefois le risque de traverser une phase cruciale si un événement douloureux se produit. Les idées suicidaires surviennent surtout lorsque la tension et la douleur sont trop intenses et trop lourdes à supporter. Il est important qu’à ce stade, vous demandiez de l’aide et parliez de votre situation. Recherchez le soutien d’une personne de votre entourage ou d’un professionnel (voir aussi: adresses).

2) Parlez des idées suicidaires: il est très important que vous vous confiez à quelqu’un au sujet de votre situation et de vos idées suicidaires afin que votre interlocuteur en mesure toute la portée. Vous trouverez ici des conseils pour mener une discussion. Si vous n’avez encore jamais parlé de vos idées noires, peut-être trouverez-vous plus facile, dans un premier temps, de vous confier de manière anonyme, par téléphone, à une personne qui vous prodiguera des conseils et un soutien. Les conseillers de La Main Tendue (tél. 143) ont été préparés à ce type d’entretien et garantissent l’anonymat le plus total de vos échanges. Vous pouvez aussi parler à ces professionnels des personnes à qui vous souhaitez accorder votre confiance et de la procédure à suivre. Si à l’heure actuelle, vous ne pouvez pas vous adresser à une personne de votre entourage, vous trouverez ici d’autres adresses pour une aide.

3) Mettez en place un réseau d’aide et activez-le le cas échéant: si, dans votre entourage, vous avez la possibilité de parler à plusieurs personnes de votre crise, il est recommandé de les mettre en contact, c’est-à-dire de veiller à ce que ces personnes se connaissent et puissent échanger avec vous ou entre elles. Ce type de réseau d’aide peut être composé de personnes de l’entourage et de spécialistes (médecins, psychothérapeutes...). Il vous permettra de vous adresser à quelqu’un à tout moment si vous allez mal. Le fait de pouvoir échanger avec d’autres peut également rassurer les personnes de confiance que vous avez désignées. Si vous disposez déjà d’un réseau d’aide, il est important d’informer ces personnes, ou du moins certaines d’entre elles, de votre état.

4) Elaborez un plan d’urgence et vérifiez régulièrement s’il doit être activé: un plan d’urgence permet de se préparer à une crise grave, lorsque la douleur et la souffrance vous empêchent de penser avec lucidité. Lisez la section consacrée à la préparation d’un plan d’urgence. Vérifiez régulièrement si ce plan doit être activé.

5) Evitez de consommer de la drogue ou de l’alcool: ces substances peuvent aggraver les pensées suicidaires. N’en prenez pas dans votre état actuel.

6) Garantissez votre sécurité à votre domicile: éloignez tous les objets et accessoires susceptibles de vous blesser voire plus (médicaments, armes, etc.) Si l’idée de prendre une surdose de médicaments vous effleure, confiez immédiatement vos comprimés à quelqu’un, qui pourra vous apporter si nécessaire les doses prescrites. Si vous en avez la possibilité, garantissez, avec l’aide d’une personne de confiance, votre propre sécurité lorsque vous êtes chez vous.

7) Gardez espoir: les personnes qui ont traversé la même souffrance que vous ont survécu à ce moment difficile et en sont heureuses. Lisez les témoignages de personnes qui ont survécu à une tentative de suicide. Vous pouvez également confectionner une petite «boîte à espoir». Remplissez une boîte ou un carton de tout ce qui peut vous redonner de l’espoir: une odeur agréable, de belles photos, etc. Placez cette boîte bien en vue de manière à ce qu’elle soit très accessible.

8) La discipline, les loisirs et les contacts sont très importants: toute pensée ou action qui vous fait plaisir atténuera la fréquence et l’intensité de vos idées suicidaires. Si vous vivez seul(e) ou n’avez pas de tâches à effectuer régulièrement, vous devriez essayer de rythmer le déroulement de vos journées et d’avoir chaque jour un contact humain.

Les idées suicidaires sont très présentes et obsessionnelles:

vous êtes en grand danger. Compte tenu de votre état actuel, même un événement en apparence anodin peut déclencher une tentative de suicide.

1) Ne soyez pas impulsif: même lorsque la souffrance est immense, ne passez jamais à l’acte. Laissez le temps au temps. Faites-vous une promesse: «Au cours des prochaines 24 heures, je n’attenterai pas à ma vie. Et j’y arriverai. J’en ai vu d’autres.»

2) Ne restez pas seul: informez votre personne de confiance de l’état dans lequel vous vous trouvez et expliquez qu’il vaut mieux que vous ne restiez pas seul. Si vous ne parvenez pas à contacter de proches, adressez-vous à l’un des services d’urgence du canton.

3) Demandez immédiatement de l’aide: il existe différents endroits où vous pouvez demander de l’aide 24 heures sur 24. Adressez-vous sans tarder à l’un de ces services, vous trouverez ici toutes les adresses.

4) Activez le cas échéant le plan d’urgence: si vous avez élaboré un plan, activez-le maintenant.

5) Evitez de consommer de la drogue ou de l’alcool: Ces substances peuvent renforcer les pensées suicidaires. N’en prenez pas dans votre état actuel.

6) Cherchez à vous distraire, faites des choses qui vous donnent de l’espoir et vous font plaisir.

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